La «nouvelle» Université de Sudbury – qui accueillera sa première cohorte d’étudiants en septembre – a présenté récemment les grandes lignes d’un projet d’Institut économique de l’Ontario français (IEOF).
Son recteur Serge Miville a profité du 3e Forum annuel de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), tenu à Sudbury, pour expliquer que l’IEOF s’engagerait dans la recherche appliquée et fondamentale.

Sa vocation serait de «proposer des actions stratégiques sur les plans économiques, sociaux, culturels et linguistiques dans l’optique d’appuyer la croissance économique, de stimuler l’innovation, de contribuer à la planification de la main-d’œuvre et de promouvoir la vitalité linguistique et culturelle en Ontario français, avec un ancrage particulier dans le Nord de la province».
L’Institut aura comme objectif d’accroître «l’empreinte de la francophonie économique et du bilinguisme en Ontario».
Le projet de l’IEOF s’articule autour de trois axes:
• La recherche sociale, linguistique et économique et développement du capital humain bilingue: pour analyser les dynamiques régionales, les besoins sectoriels, les avantages de l’employabilité bilingue et fournir des données probantes aux décideurs et aux entreprises.