Ses amis devaient le rejoindre au terrain de soccer pour une sortie au cinéma. En attendant, Garrett Mills s’est dit qu’il ferait un exercice de chin-up sur la barre transversale du but de soccer. Ce simple mouvement allait lui être fatal.
«Croyez-le ou non», dit David Mills, mais le but de soccer de 200 à 300 livres qui a fracassé le crâne de son fils en 2017 était le seul en ville qui n’était pas fixé au sol au moment de la tragédie.
Les buts de soccer, souvent en métal, peuvent peser plus de 100 kilos et sont susceptibles de se renverser.
Quand David Mills a répondu à l’appel du policier qui lui demandait de se rendre à l’hôpital, sa famille s’apprêtait à se rendre à une levée de fonds pour la sensibilisation des lésions cérébrales.
Aux urgences, il priait pour que son fils âgé de 15 ans n’ait pas souffert de dommages au cerveau. «Nous pourrions nous adapter s’il est paralysé», se disait-il.