«L’année du 150e anniversaire de la fédération canadienne est une occasion particulière pour réfléchir au statut actuel et futur des langues officielles en Ontario.» C’est ce que la ministre déléguée aux Affaires francophones, Marie-France Lalonde, a déclaré ce samedi 1er avril en annonçant la mise en place d’un groupe tripartite sur le bilinguisme constitutionnel.
Co-présidé par Roy McMurtry (procureur général de l’Ontario, de 1975 à 1985) et Bernard Grandmaître (ministre de 1985 à 1989), le Comité constitutionnel ontarien sur les langues officielles est également formé de Charles Beer, John Baird, Gilles Pouliot et Noble Villeneuve, tous des anciens ministres délégués aux Affaires francophones de l’Ontario.
La coordination des travaux du Comité a été confiée au bureau du Commissaire aux services en français, François Boileau.
Le mandat du Comité est d’évaluer si notre province est maintenant prête à adhérer à des dispositions linguistiques de la Constitution et de recommander des initiatives visant à favoriser la progression vers l’égalité de statut ou d’usage du français et de l’anglais.
L’article 43 de la Loi constitutionnelle de 1982 prévoit que, dans le cas de dispositions relatives à l’usage du français ou de l’anglais dans une province, pour modifier la Constitution, il suffit d’adopter une résolution à l’Assemblée législative de la province concernée et de la ratifier au Sénat et à la Chambre des communes.
Faisant preuve d’une rare unanimité des partis politiques représentés à l’Assemblée législative de notre province, les porte-parole aux Affaires francophones conservateur et néo-démocrate se sont associées à cette annonce.