Le Salon du livre de l’Outaouais ouvre ses portes jeudi, avec une forte présence des éditeurs franco-ontariens. Notre collaborateur Paul-François Sylvestre y lance L’Ontario français, quatre siècles d’histoire, un ouvrage dans lequel il retrace le riche parcours de la communauté franco-ontarienne. M. Sylvestre répond, en primeur, aux questions de L’Express.
En quoi votre ouvrage se distingue-t-il des autres livres d’histoire de l’Ontario français?
Il y a d’abord eu L’Ontario français, historique (1980), de Robert Choquette, puis L’Ontario français, des Pays-d’en-Haut à nos jours (2004), de Gaétan Gervais et Michel Bock. Ces deux titres ont d’abord été conçus pour les élèves des écoles secondaires. On y trouve des questions à la fin de chaque chapitre et des pistes de lecture pour les élèves. Dans mon cas, je m’adresse à monsieur et à madame Tout-le-Monde. C’est écrit dans un style plus relax.
Est-ce que votre approche est différente? Trouve-t-on de nouvelles données dans votre livre?
J’ai choisi, moi aussi, de présenter l’histoire de façon chronologique, de la Nouvelle-France à nos jours. J’ai accordé une plus grande attention au rôle joué par les communautés religieuses dans le développement et l’essor de la communauté franco-ontarienne. Cela est manifeste en éducation et en soins de santé. Les lecteurs trouveront des tableaux fort révélateurs sur la contribution herculéenne des pères, frères et sœurs au mieux-être moral, physique, social et culturel des Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes.