Andrée Poulin, Les Petites Couettes de Babette, Éditions Québec Amérique, Montréal, 2006, 80 pages, 7,95 $.
Petite fille, Andrée Poulin a rêvé d’avoir une chevelure longue et lisse. Mais sa maigre crinière ne poussait pas assez vite, à son grand désespoir. Comme celle de Babette, son héroïne coquine qu’on suit avec joie dans des aventures cocasses.
Couette rime avec Babette, comme héroïne avec coquine. Il en va de même pour plusieurs passages de ce savoureux petit roman: «le fraisier flétri et les rosiers ramollis; ils collent et rafistolent, ils bricolent et rigolent; une princesse peut avoir les cheveux… touffus ou tondus, peignés ou embroussaillés, en couettes ou en houppette; les pompiers caracolent, batifolent et rigolent».
Et nous rigolons, nous aussi, car Babette imagine tous les trucs possibles pour faire allonger ses couettes, condition sine qua non pour se joindre au Club des contes de fées.
Le leitmotiv de ce roman se résume ainsi: «Babette enroule une petite mèche autour de son doigt. Ça l’aide à réfléchir. Une idée s’allume dans sa tête. Eurêka!»