L’interdépendance du vivant expliquée aux enfants

Survie du vivant
Julie Drouin et Jonathan Morier dans la récente conférence théâtralisée sur l'origine de la vie, à l'AFT. Photos: Dominique Guillaumant
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Publié 04/03/2025 par Dominique Guillaumant

Samedi dernier, l’Alliance française de Toronto proposait au grand public le spectacle Survie du vivant. Présentée en collaboration avec le Théâtre français de Toronto, l’activité venait clore une semaine de programmation destinée aux élèves des écoles secondaires francophones de la région.

La proposition consistait en une conférence théâtralisée sur «la richesse et la beauté de l’interdépendance des êtres vivants». La partie conférence était portée par Julie Drouin, biologiste de formation, tandis que Jonathan Morier voyait à l’animation et à l’aspect théâtre.

Nouveaux concepts et nouveau vocabulaire

Pendant plus d’une heure, Julie Drouin a parlé de microbes, de bactéries et de virus, d’origine de la vie, d’arbres et de racines ou encore de champignons. Mais aussi et surtout d’interdépendance, de relations complémentaires et d’autres parasitaires.

Survie du vivant
Jonathan Drouin en oiseau de la forêt vierge dans un costume fait de sacs de poubelle.

Les jeunes spectateurs ont été introduits à de nouveaux concepts comme le mycélium des champignons, la photosynthèse des plantes ou la résilience des forêts. Sans oublier le vocabulaire scientifique comme théories, hypothèses, écosystèmes, biodiversité, etc.

Un petit vent de folie

Tout au long de la conférence, Julie et Jonathan échangeaient entre eux et engageaient leur jeune public en leur posant des questions.

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Avec beaucoup d’humour, Jonathan s’est aussi transformé en bourdon polinisateur, en oiseau de la forêt vierge grâce à des costumes et déguisements en matériaux recyclés comme des sacs de plastique noir ou des pneus.

Il apportait un petit vent de folie qui venait contrebalancer l’aspect plus sérieux de la conférence.

Genèse du projet

Tant Julie Drouin que Jonathan Morier créditent leur metteur en scène Benoît Vermeulen pour avoir eu l’idée du spectacle et de les jumeler.

Comme le dit Julie, «Benoît et moi avions déjà travaillé ensemble sur un autre projet qui n’a pas abouti. Mais il a eu l’idée du spectacle après m’avoir demandé d’imiter la polinisation d’une fleur par une abeille. Ha! ha!»

Le reste s’est fait de façon organique, en atelier de création au Théâtre le Clou à Montréal, où on leur a laissé carte blanche.

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Survie du vivant
L’affiche du spectacle.

Marguerite

Dans la salle, il y avait Marguerite, 8 ans, qui a été là toute la semaine et qui voyait le spectacle pour la quatrième fois. Elle confirme avoir beaucoup appris.

Elle est de Montréal et connaît le spectacle presque par coeur. Sûre d’elle, elle pense même qu’elle pourrait remplacer son papa Jonathan.

Atelier de bombes à graines

Après le spectacle, un atelier animé par Graham Teeple, concepteur végétal, était offert pour apprendre à fabriquer des boules de graines.

Une bonne quinzaine d’enfants, ont appris à former des boules avec de la glaise, du compost et quelques graines de différentes fleurs parmi lesquelles des asters, monardas, desmodiums et anémones.

Survie du vivant
Atelier de bombes de graines avec Graham Teeple.

Quelqu’un a mentionné que ça puait. Graham a expliqué qu’il y avait des excréments de verre de terre dans le compost. C’en était assez pour susciter quelques «dégueulasse!» bien sentis et le départ d’au moins une participante. Marguerite, pas du tout dégoûtée, a poursuivi l’activité.

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Ces bombes à graines seront dispersées dans les jardins permettant aux graines de germer. Une bonne introduction au monde végétal pour des petits citadins.

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