De quoi remonter l’ego de certains papas: il semblerait qu’ils soient tout autant capables que les mères de reconnaître les pleurs de leur bébé.
L’élément déterminant serait donc le temps passé avec l’enfant, et non le fait qu’il s’agisse d’un père ou d’une mère.
Les chercheurs qui rapportent cette conclusion dans la revue Nature Communications conviennent que leur échantillon était petit — 29 familles dans deux pays, la France et le Congo — mais voulaient avant tout confronter le stéréotype de la mère qui serait seule à même « d’entendre » son bébé.
Une réalité chez plusieurs espèces animales, mais qui aurait pu disparaître au fil de l’évolution vers l’Homo sapiens: notre espèce se distingue en effet des autres primates par la présence des deux parents autour de l’enfant, plutôt que d’un seul.