Connu pour ses drapeaux canadiens, ses granges, ses orignaux et ses représentations saugrenues de la reine Elizabeth II, le peintre «iconique» torontois Charles Pachter présente pendant un mois une rétrospective de ses oeuvres à la galerie Jutras du quartier Yorkville.
Pachter s’est toujours intéressé à ces symboles canadiens «intuitifs», qu’il combine parfois, notamment quand il installe la reine à dos d’orignal (Promenade, 1975).
L’orignal, souvent au bord d’un précipice (Brink, 2015), se retrouve aussi sculpté dans le métal. Ce samedi 24 février, lors du vernissage, l’une de ces sculptures accueillait les visiteurs à l’extérieur du 154 de la rue Cumberland.
La galerie a été fondée l’an dernier par le couple Josée Jutras et Éric Bordeleau, éditeurs québécois du magazine bilingue Prestige Design, dont le dernier numéro contient un portrait de l’artiste «qui a aidé à redéfinir l’art canadien».
Les oeuvres de Charles Pachter explorent «les hauts et les bas du patriotisme», nous disent les galeristes. C’est le cas d’Airborne (2013), où un avion canadien de la Première Guerre mondiale s’élève très haut dans un ciel bleu.