Les Winter Stations sont de retour aux Beaches

L'occasion d'admirer les beaux paysages hivernaux des bords du lac

Des installations riches en couleurs
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Publié 09/03/2019 par Alicia Blancher

Les paysages hivernaux des bords de lac n’ont rien à envier aux bains de foule estivaux. Revêtues de leur manteau de neige, les plages du quartier des Beaches se montrent sous un tout autre visage à cette fraîche saison.

Les Winters Stations, fixées sur les postes de sauveteurs, n’enlèvent rien à ce décor paisible, bien au contraire. Ces installations d’art temporaires, mises en place depuis mi-février dans le cadre d’une compétition de design international, piquent bien souvent la curiosité des promeneurs pensifs.

Pour cette 15e édition, les participants ont dû œuvrer sur le thème des migrations. Migration des papillons, des idées, des réfugiés… Cette année a ainsi laissé place à diverses interprétations.

À contempler jusqu’au 1er avril, du côté ouest de la plage Woodbine.

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Petit tour d’horizon

C’est la Cavalcade de Victor Perez-Amado, étudiant en architecture à Toronto, qui a conquis notre cœur.

Symbolisant la quête humaine universelle pour une meilleure vie, l’oeuvre place le spectateur au cœur du mouvement grâce au miroir à son centre.

La Cavalcade de Victor Perez-Amado (photo: Vinciane Couffy).

En effet, parmi les six installations sélectionnées, nombreuses sont celles qui ont abordé le thème sous l’angle des crises migratoires. Ground², représente notamment les fluctuations des niveaux d’eau par des palettes de différentes tailles, afin d’évoquer d’éventuels réfugiés climatiques.

Ground² (photo: Vinciane Couffy).

De même, l’installation Chairavan illustre les incertitudes du périple des migrants avec des postes de surveillance de diverses proportions.

Néanmoins, Above The Wall reste l’œuvre la plus symbolique et politique. Réalisée par des artistes des États-Unis, cette petite frontière matérialisée nous fait très vite penser au projet de mur entre le pays de Trump et le Mexique.

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Avec la possibilité de se rencontrer en haut de l’installation, cette œuvre transcende ces barrières qui ont pour but de freiner les migrations.

Above The Wall de Joshua Carel et Adelle York (Photo: Vinciane Couffy).

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