«Révolte» ou «émeute» («Riot»), c’est le thème de la 4e exposition annuelle Winter Stations à la plage Woodbine.
Sept œuvres ont été choisies par le jury constitué en majorité d’architectes. Réalisées par des groupes d’artistes de l’Ontario, des États-Unis et d’Europe, elles démontrent un engagement (écologique, féministe) ou explorent le thème de la révolte en général.
![pussy hat](https://l-express.ca/wp-content/uploads/2018/02/Womens_March_on_Washington_-_woman_with_pussyhat-1024x683.jpg)
La Pussy Hut
La plus spectaculaire des sept est sans aucun doute la Pussy Hut. L’oeuvre s’inspire du Pussy Hat, bonnet féministe utilisé notamment aux États-Unis lors de la Marche des femmes contre le président Donald Trump au lendemain de son inauguration. Un symbole utilisé en réponse à sa tristement fameuse allusion à la facilité avec laquelle une célébrité (comme lui) pouvait poser n’importe quel geste envers les femmes.
D’environ 4 mètres de haut, la Pussy Hut est composée de gaines en textile rose rembourrées de mousse recyclée. Elle est pensée pour accueillir les passants, qui peuvent s’y installer confortablement. Elle a été réalisée par les artistes américains Martin Miller et Mo Zeng.
![](https://l-express.ca/wp-content/uploads/2018/02/Nest17of24_preview-1024x683.jpeg)
OCAD, Ryerson et Guelph
Deux œuvres ont été imaginées par des étudiants de Toronto. La première, intitulée Revolution, est un travail des étudiants de l’Université OCAD. La deuxième, Nest, a été produite par des étudiants de Ryerson.
Rising Up, une installation en bois, est le fruit du travail d’étudiants de l’Université de Guelph.