Par un dimanche matin d’août, un véhicule récréatif motorisé s’engage dans l’allée menant vers un vignoble de Mountain, en Ontario. Déjà, la vue imprenable qu’offre le petit chemin de campagne sur les allées de vignes donne à ses occupants un avant-goût d’où ils passeront la prochaine nuit, entourés de Frontenac et de Marquette, des cépages hybrides.
Ils seront généreusement accueillis par leur hôte, Paul Leblanc, un viticulteur qui, depuis le début de l’été, ouvre généreusement ses portes aux agrotouristes-campeurs en quête d’une nouvelle expérience qui leur en mettra plein les yeux… et les papilles!
Agrotourisme tendance
Paul Leblanc fait partie des 200 agriculteurs et transformateurs agroalimentaires de l’Ontario, du Québec et des Maritimes qui ont le plaisir de partager une parcelle de leur terre ou leur stationnement pour permettre aux touristes de garer gratuitement leur VR pour la nuit.
C’est la tendance de l’heure chez les agrotouristes, ces voyageurs qui bâtissent souvent leur itinéraire de voyage en fonction des entreprises agricoles qu’ils veulent visiter.
«Nous sommes dans un engouement à la hausse pour l’agrotourisme. D’ailleurs il y a de plus de plus de demande et de fermes qui se tournent vers cette demande, et de l’autre côté, les voyages en VR sont en hausse», explique Karine Morin, l’instigatrice de cette mode canadienne et copropriétaire de la jeune entreprise Terroir en VR.