Les maîtres en musique métis ont écrit l’Histoire à la pointe de leur archer, mercredi 14 mai, au Hart House.
Les violoneux s’y sont réunis devant un public conquis, afin de transmettre un héritage musical qui se perd et révéler de nouveaux talents. Un concert, organisé par le Collectif des artistes métis et Anne Lederman pour lutter contre l’oubli des traditions canadiennes, qui souhaitait rester dans les mémoires.
Les écrits restent, dit-on, et les paroles s’envolent. Peut-être, mais en s’envolant les sons transportent parfois les atmosphères du passé, et quand ils sont reproduits de génération en génération, bravent l’effacement du temps.
La musique métis, mélange d’anciens sons écossais, irlandais, celtiques et franco-canadiens, teinté de rythmes amérindiens, est de ces traditions orales qui prennent la forme de patrimoine historique.
Le projet Histoires du violon (Fiddle Stories) proposait d’aider la tradition musicale métis à perdurer à travers les âges, par un concert donné au Hart House.