Un composé, utilisé dans la fabrication des premières pilules contraceptives, pourrait aider aujourd’hui à la lutte contre le cancer.
Des premières expérimentations, effectuées par une équipe de recherche québécoise, s’annoncent en effet prometteuses: la prolifération de tumeurs cancéreuses chez des souris aurait été neutralisée et leur nombre réduit sous l’action combinée de ce composé et d’une molécule.
C’est dans un dérivé du mestranol, un estrogène utilisé dans ces premiers anovulants, que Donald Poirier, chercheur du Centre de recherche hospitalier de l’Université Laval, a trouvé la solution au problème qu’il cherchait à résoudre depuis plusieurs années.
«Cette découverte nous a permis de régler un problème de stabilité de molécule en créant une ‘super-molécule’ très active et capable de supporter le long parcours à travers le corps pour se rendre vers la zone malade», explique-t-il.
Cancer du sein
La première cible de cette nouvelle thérapie: le cancer du sein. Près de 25 000 Canadiennes reçoivent ce diagnostic et près de 5 000 d’entre elles n’y survivront pas.