Changements de rectorat, partenariats inédits, défis financiers: les universités francophones de l’Ontario ont occupé les manchettes ces derniers mois. Pour éviter une future tempête, l’idée d’un réseau intégré reste attirante, mais les établissements ne veulent pas y perdre le «par et pour».
Le 14 mars dernier, l’Université de Sudbury et l’Université d’Ottawa annonçaient la signature d’un protocole d’entente pour offrir de nouveaux programmes en français dans le Nord-Est de l’Ontario, dès septembre 2025.
Le 18 mars, l’Université de Hearst nommait Aurélie Lacassagne comme rectrice pour succéder à Luc Bussières.
Le 2 mai, on apprenait la démission surprise du recteur de l’Université de l’Ontario français, Pierre Ouellette, remplacé au pied levé par Normand Labrie. Soit un quatrième changement de rectorat pendant les cinq premières années de l’établissement basé à Toronto.
Pierre Ouellette était venu de Radio-Canada, où il était directeur du diffuseur public en Ontario français. Il a aussi été recteur de l’Université de Hearst.