Pour la première fois en 87 ans, l’Association de promotion et de défense de la recherche en français (Acfas) a dû annuler son congrès annuel, évidemment en raison de la CoViD-19.
Un autre évènement phare de la francophonie, le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, organisé par le gouvernement du Québec, est reporté d’un an. Cette période sera mise à profit par certains chercheurs qui veulent voir les universités jouer un rôle plus important dans les rapprochements entre les francophones du Canada et du Québec.
Colloque virtuel
La question a été étudiée les 6 et 7 mai derniers lors d’un colloque virtuel gratuit organisé par l’Acfas sur le thème du Rapprochement des francophonies canadiennes à travers la recherche et l’enseignement supérieur. La ministre québécoise responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Sonia Lebel, y est intervenu.
«On pense que, dans les dernières Politiques du Québec en matière de francophonie canadienne, la recherche universitaire a toujours été très secondarisée. Et pourtant, les institutions universitaires francophones ont un énorme potentiel de collaboration!», estime le président du colloque, François Charbonneau, également professeur à l’Université d’Ottawa et membre du conseil d’administration de l’Acfas.
«Nous avons développé un paquet d’initiatives qui étaient censées nous amener au Sommet de 2020. Comme il est repoussé d’un an, on s’est dit qu’on tiendrait quand même le colloque pour voir si ça allait fonctionner», enchaîne-t-il.