C’est un événement en soi pour la communauté francophone torontoise. Pour la première fois, le très en vogue groupe de rock québécois Les Trois Accords est venu jouer dans la Ville-Reine le 1er octobre dernier. Au Kool Haus, ils se sont joints à trois autres groupes dans le cadre de la Journée internationale de la musique, pour un concert gratuit. L’occasion pour L’Express de partir à la rencontre de ces cinq allumés de la chanson francophone. Portrait.
À la simple évocation du succès de leur premier album Gros Mammouth album turbo (près de 200 000 exemplaires écoulés), difficile de croire que l’histoire des Trois Accords est à l’origine d’une simple blague. Et pourtant…
C’est en 1997 que l’aventure débute, à Drummondville au Québec. Olivier Benoît (voix) et Simon Proulx (voix et guitare), alors jeunes élèves, décident de constituer un duo musical pour remporter le premier prix d’un concours local; un somptueux chèque de 75 $.
De cette expérience naît un véritable projet musical, que les instigateurs souhaitent de la trempe du duo d’humoristes québécois Paul et Paul. Et dans les trois années qui suivent, ils intègrent Alexandre Parr (voix et guitare) au groupe et écument les bars et petites salles de leur région.
Une dynamique qui connaîtra une première accélération en 2001, avec l’intégration de deux nouveaux membres, amis d’enfance également. Pierre-Luc Boivert (basse) et Charles Dureuil (batterie) viennent compléter le groupe.