2400 ruelles assaisonnent les grands boulevards urbains de Toronto. Pourtant, leur utilité n’est pas toujours vue à leur juste valeur par la ville. C’est le défi que s’est lancé The Laneway Project.
Pour l’organisation à but non-lucratif, ses petites artères renferment de nombreuses promesses. L’urbaniste Michelle Senayah était à l’Alliance française ce mercredi 23 mai pour présenter les opportunités d’une revitalisation.
Les ruelles ne sont pas que des lieux de passage mais peuvent devenir des lieux de vie. Pourtant il n’existait auparavant «aucune politique pour les organiser, à part pour en faire des lieux de stationnement pour les voitures» a expliqué Michelle.
Un souffle nouveau pour l’urbanisme
The Laneway Project voulait proposer de nouvelles initiatives pour contrer cette absence de politique urbaine. La ruelle a avant tout «une vitalité» où pourrait se trouver des commerces, des lieux de récréation ou même une offre environnementale.