Les politiciens rendent hommage à Denis Gratton

Denis Gratton
La carrière de Denis Gratton au Droit a débuté le 3 juillet 1991. Photo: Simon Séguin-Bertrand, Le Droit
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Publié 10/12/2024 par Émilie Gougeon-Pelletier

Députés fédéraux et ontariens ont rendu hommage au «journaliste et chroniqueur franco-ontarien de renom» Denis Gratton, décédé le 7 décembre.

«Denis était bien plus qu’un journaliste, il était un ambassadeur de notre culture et de nos droits», a souligné Mona Fortier, députée fédérale d’Ottawa-Vanier, circonscription où le chroniqueur du Droit a grandi.

Visiblement émue, Mme Fortier a fait remarquer le «courage» qu’il a fallu au journaliste pour «accompagner les Casques bleus canadiens en Bosnie, en 1993, en pleine guerre». Elle a aussi salué le «rôle clé» qu’il a joué «dans des moments historiques, notamment en soutenant la lutte pour la survie de l’hôpital Montfort».

«Il a non seulement raconté les réalités de la vie quotidienne, mais a aussi donné une voix aux sans voix.»

«Son engagement pour la francophonie, son humanité et sa capacité à nous faire rire et pleurer ont marqué toute une communauté», a lancé la libérale, avant de s’éclipser pour essuyer ses larmes.

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Mona Fortier. Photo: Inès Lombardo, Francopresse

Denis Gratton «avait maîtrisé l’art de raconter une histoire sur un sujet sérieux en utilisant l’humour», a quant à lui écrit sur X, dimanche, le député franco-ontarien Francis Drouin, qui s’est levé en Chambre pour applaudir l’hommage.

«Il avait le don de nous faire réfléchir. J’étais un gros fan de Denis. Repose en paix.»

Francis Drouin
Francis Drouin. Photo: Marianne Dépelteau, Francopresse

Minute de silence à Queen’s Park

Les élus de l’Assemblée législative de l’Ontario ont eux aussi honoré la mémoire de Denis Gratton, lundi, en observant un moment de silence en chambre.

«Denis était un célèbre chroniqueur et journaliste francophone pour le journal Le Droit pendant 32 ans», a indiqué la députée provinciale d’Ottawa-Vanier, Lucille Collard, en demandant le consentement unanime de ses collègues pour un moment de silence.

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Lucille Collard. Photo: Simon Seguin-Bertrand, Le Droit

C’est la voix tremblotante que la députée a répété sa demande, en anglais, visiblement elle aussi touchée par la disparition de M. Gratton.

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En réagissant à son décès, dimanche, Lucille Collard a souligné que le chroniqueur avait une plume admirable, et qu’il «savait nous ramener sur le plancher des vaches et nous amener à réfléchir».

«J’adorais ses chroniques pleines d’humour, de gros bon sens et parfois oui, une pointe de cynisme», a-t-elle affirmé.

Denis Gratton
«Sa plume, empreinte de justesse et d’humanité, a été la voix des sans-voix au sein de la communauté franco-ontarienne», a déclaré Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario. «Il restera dans les mémoires comme un défenseur passionné de notre langue, de nos droits et de notre culture.»

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