En 2011, l’écrivaine québécoise Tassia Trifiatis-Tezgel quitte sa ville de Montréal pour poser ses valises à Istanbul avec son mari kurde. Une parenthèse stanbouliote de 3 ans qui nous donne Les platanes d’Istanbul, un 3e ouvrage accompagné des dessins de Caroline Lavergne et publié aux Éditions du passage.
Des scènes de vie au marché du coin aux rencontres dans un mini-van, c’est une Turquie inattendue que nous dévoile Tassia. Loin des bouleversements politiques, elle nous livre des bribes sensibles de son quotidien en terre anatolienne.
Tassia Trifiatis-Tezgel est à retrouver le 8 juin à la librairie Mosaïque du 24 rue Spadina pour le lancement des Platanes suivi d’une séance de dédicace.
Inclassable
C’est une oeuvre «hybride». À la fois carnet de voyage et journal intime, à la croisée du roman graphique et du récit illustré, Les platanes d’Istanbul est un inclassable mais pas moins un incontournable.
Tassia part de chez elle un petit carnet à la main et se laisse voguer au gré de ses observations. «Écrire est un travail de contemplation. Les 3/4 du temps, l’écrivain ne fait rien, il observe» nous dit-elle.