Les pharmaciens pourront vacciner contre la grippe et renouveler les ordonnances

Les Ontariens peuvent désormais recevoir plus de soins de santé directement du pharmacien, notamment en ce qui a trait à l’administration du vaccin contre la grippe défrayé par les deniers publics et au renouvellement des ordonnances des médecins.

C’est à l’École de pharmacie Leslie Dan de l’Université de Toronto, mardi, que le premier ministre Dalton McGuinty en a fait l’annonce.

La province payera 7,50 $ aux pharmacies pour chaque dose administrée. Une première vague de cette réforme s’applique à 800 pharmaciens, soit une pharmacie sur six. Elle s’étendra aux autres plus tard.

À l’heure actuelle, environ le tiers des Ontariens se fait vacciner contre la grippe. La ministre de la Santé, Deb Matthews, a dit vouloir hausser ce taux de vaccination pour qu’il atteigne au moins 50% de la population.

En plus d’administrer les vaccins contre la grippe, les pharmaciennes et pharmaciens pourront :
– Renouveler ou adapter des ordonnances.
– Prescrire des médicaments qui aideront les personnes à cesser de fumer.
– Renouveler ou modifier des ordonnances.
– Montrer comment utiliser un inhalateur pour les asthmatiques ou comment injecter de l’insuline.
– Aider les patients ayant une maladie chronique, telle que le diabète, à surveiller leur état.

«Nous maximisons les services offerts par les pharmaciens de telle sorte que les Ontariens reçoivent leurs soins en toute sécurité, rapidement et plus près du lieu où ils habitent», explique la ministre Matthews. «Les pharmaciens sont hautement formés et sont des fournisseurs de soins de santé en qui on a pleinement confiance. Il est temps que nous profitions entièrement de tous les services qu’ils peuvent offrir.»

Il s’agira de la 13e année que le vaccin contre la grippe est offert en Ontario.

À compter du 22 octobre prochain, les personnes (de plus de 5 ans) pourront se rendre dans les pharmacies participantes où des pharmaciens spécialement formés pourront leur administrer le vaccin contre la grippe.

De plus en plus d’experts recommandent d’accroître les champs d’exercice des pharmaciens, de même que ceux des infirmiers, afin d’en décharger les médecins qui coûtent beaucoup plus cher au système.