Les partenaires de l’Université de l’Ontario français restent engagés

70 participants à l'«école d’été» de l’UOF

Ecolde d'été de l'UOF
Des responsables et participants à l’école d’été de l’UOF sur la scène du théâtre de l’AFT jeudi dernier.
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Publié 03/09/2019 par Mélissa Salé

Les partenaires de l’Université de l’Ontario français et de son futur «Carrefour francophone du savoir et de l’innovation» à Toronto restent engagés dans le processus et restent optimistes que la province et le fédéral finiront par s’entendre sur son financement.

C’est ce qui s’est dégagé de deux jours d’«école d’été» de l’UOF qui a rassemblé la semaine dernière quelque 70 partenaires actuels et potentiels, autour de la présidente Dyane Adam, du vice-recteur Jason Luckerhoff et d’autres experts,  à l’Alliance française de Toronto.

Tout ce beau monde voulait améliorer leurs façons de travailler ensemble et d’atteindre les objectifs de chacun.

Jason Luckerhoff  explique que la recherche de partenariats «fait partie de l’identité de l’Université de l’Ontario français».

L’école d’été a aussi permis de «rassurer» les éventuels collaborateurs du Carrefour, qui pouvaient douter de la viabilité du projet après l’annonce du retrait du financement de la province au début de l’année.

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Clarifier les choses

C’est d’ailleurs ce dont nous fait part Constant Ouapo, directeur général de l’Entité de planification des services de santé en français Érié St.Clair/Sud-Ouest.

«Pour moi ces deux journées ont permis de clarifier les choses, savoir où on en est après cette vague d’incertitude. […] Et savoir que l’université existe bel et bien, qu’elle fait des choses, qu’elle est menée par une équipe engagée, déterminée, qui avance de façon résolue, ça fait vraiment plaisir.»

Constant Ouapo

Pourquoi tout ce travail?

Basée sur les quatre créneaux de «culture numérique», «économie mondialisée», «environnement urbain», et «pluralité humaine», la formation offerte par l’UOF serait avant tout transdisciplinaire et s’intéresserait aux grands enjeux contemporains.

Le but de ce genre de formation: répondre à des enjeux actuels pressants et s’adapter aux métiers qui sont en plein bouleversement.

Université de l'Ontario français
Dyane Adam

Comme l’indique Jason Luckerhoff, «une formation transdisciplinaire comme celle-là, ça mène à de nombreux métiers parce qu’il y a de nombreux métiers qui ont changé beaucoup dernièrement, et qui exigent une capacité à changer rapidement de perspective, à discuter, à tenir compte de perspectives différentes. Et ça nécessite aussi de puiser dans les connaissances qui viennent de nombreuses disciplines. C’est assez rare maintenant les métiers très très très spécialisés.»

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Campus-Carrefour au centre-ville

Le Carrefour francophone, lui, regrouperait une quinzaine d’organismes francophones. Il complémenterait son campus, au centre-ville de Toronto. L’idée: créer un espace francophone dynamique et professionnel, qui sera non seulement bénéfique à l’Université, mais également aux partenaires du Carrefour et à toute la communauté.

Malgré tout, il nous faudra attendre encore un peu avant que cette école ouvre ses portes aux étudiants. Les négociations entre la province (la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney) et le fédéral (la ministre des Langues officielles Mélanie Joly) ne sont pas rompues, mais l’UOF n’ouvrira pas avant 2021.

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