Si chacun des ministères de l’Ontario produisait un plan pour décrire clairement comment il entend améliorer les services en français, la majorité des plaintes enregistrées auprès de la Commissaire aux Services en français auraient pu être résolues.
C’est la principale conclusion que fait la Commissaire aux Services en français Kelly Burke, dans son rapport annuel, dévoilé jeudi.
Il s’agit du premier rapport de ce type pour la Commissaire Burke, qui est entrée en poste en janvier 2020. C’est aussi un premier rapport annuel de ce bureau depuis que le gouvernement Ford lui a retiré son indépendance en le transférant sous le bureau de l’Ombudsman.
Refonte de la LSF d’ici 2022
Selon l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), le rapport du commissariat «apporte de l’eau au moulin pour la refonte de la Loi sur les services en français».
«Un service mal planifié à la base est immanquablement voué à l’échec», explique le président du lobby politique des Franco-Ontariens, Carol Jolin. «Plusieurs pans touchés dans le rapport ont le potentiel d’appuyer le gouvernement dans une refonte réussie de la Loi sur les services en français» d’ici 2022.