Partout au pays, les organismes francophones en situation minoritaire demandent une répartition équitable des fonds fédéraux. Selon eux, les enveloppes actuelles ne suffisent pas à assurer leur bon fonctionnement et à répondre aux besoins de leur communauté. De son côté, l’Ontario affirme être particulièrement sous-financé.
Au cours de l’assemblée générale annuelle de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, le 8 juin, les membres ont exprimé «leur vive inquiétude concernant la fragilité du réseau des organismes francophones au pays», rapporte l’organisme dans un communiqué.
Malgré le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028 présenté l’an dernier, les sommes investies dans le financement de base de ces organismes ne suffisent pas à assurer leur viabilité à moyen terme ni à répondre aux besoins criants sur le terrain, alerte la FCFA.
Un examen indépendant
«Quinze mois après l’annonce du Plan, plusieurs de nos organismes sont encore en situation de précarité. Moins de 5% des nouvelles sommes dans le Plan sont allés à la stabilisation des organismes ou au financement de base», déplore la présidente de la FCFA, Liane Roy, en entrevue avec Francopresse.
La somme annoncée dans le Plan – 62,5 millions $ sur cinq ans – reste loin des 300 millions $ demandés par la FCFA dans une étude publiée à l’automne 2022.