Le championnat canadien de courses de drones se déroulait il y a quelques jours à Edmonton, en Alberta. Une occasion en or de montrer ce que ses petits engins volants sont capables de faire en matière de vol.
Cela répond aussi à un engouement pour les courses de drones suite au dernier championnat mondial de Dubaï.
Depuis quatre ans, les drones sont de tous les cieux ou presque. Alors que les États-Unis leur ont récemment libéré la voie des airs et que la Grande-Bretagne a autorisé les premiers tests de vols à usage commercial, les récents attentats les maintiennent au sol dans certaines régions de France, particulièrement lors de grands événements festifs et musicaux.
Au-delà des courses, ces petits véhicules automatisés doivent trouver leur chemin dans le monde. Certaines avancées scientifiques vont les aider, comme cette carte du ciel en 3D conçue pour et par les drones à l’aide de la technologie du SLAM (localisation et cartographie simultanée) — également utilisée par de nombreux robots pour se mouvoir dans un environnement peu familier.
Développée par Hydra Fusion, cette cartographie spatiale repose également sur la «photogrammétrie», une agrégation d’images vidéo utilisée par les jeux vidéo pour composer une carte précise – ici, de 30 cm par pixel – que le drone peut affiner en vol.