Après la table ronde de l’Institut franco-ontarien à Sudbury, le rédacteur en chef du journal Le Voyageur, Julien Cayouette, s’est entretenu avec le commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge.
Votre première année en poste a été marquée par plusieurs évènements controversés concernant la francophonie canadienne. Vous attendiez-vous à autant d’action?
Ce qui est important pendant une première année dans un poste, c’est d’être capable de doter l’organisation d’un plan et une vision. Ce que l’on a fait. Mais là, il faut se prononcer sur une série d’enjeux, qui ne sont pas des enjeux planifiés.
Ça nous a amené à nous questionner beaucoup sur certaines de nos activités, en particulier le projet de modernisation de la LLO [Loi sur les langues officielles]. Comment est-ce que ce projet peut nous aider à l’avenir?
Et aussi à songer beaucoup au rôle et à la place des provinces et territoires par rapport à leurs communautés. Comment le Commissariat, qui est un organisme fédéral, peut-il se positionner par rapport à une province. C’est une question fondamentale.
Justement, comment le Commissariat peut participer aux enjeux provinciaux?
Un des mandats en est un de promotion, ce qui est très large. Promouvoir l’égalité du français et de l’anglais dans la société canadienne. Ce qui est en jeu, c’est l’égalité du statut du français, que ce soit en Ontario, que ce soit au Nouveau-Brunswick ou au Manitoba.