Les Ballets Jazz de Montréal: de l’énergie à revendre

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Publié 12/05/2015 par Manon Bodel

Dix années se sont écoulées depuis leur dernier passage sur le sol torontois. La célèbre compagnie internationale originaire du Québec, Les Ballets Jazz de Montréal, s’est enfin décidée à revenir chez nous le 23 mai, afin de nous présenter un superbe spectacle au Sony Centre for the Performing Arts.

Sous la direction artistique de Louis Robitaille, les danseurs interpréteront trois ballets énergiques de trois chorégraphes internationaux.

Créé en 2006, le duo Closer, de Benjamin Millepied, actuellement directeur de l’Opéra de Paris, ouvre le spectacle. Céline Cassone et Alexander Hille ont tous deux été choisis pour interpréter cette danse de 18 minutes qui, selon Louis Robitaille, ne manquera pas d’émerveiller les spectateurs.

«Ce duo est tout à fait splendide et raffiné, il se rapproche de la danse classique. C’est un petit bijou, un petit cristal, qui sait faire vibrer les cordes sensibles du public», s’enthousiasme-t-il. Sur la musique du compositeur Philip Glass, Mad Rush, les deux danseurs transportent les spectateurs dans leur profonde histoire d’amour.

S’ensuit un nouveau ballet festif, du chorégraphe grec Andonis Foniadakis, intitulé Kosmos, qui plonge le public dans un univers extrêmement rythmé. Inspiré par la frénésie des foules urbaines, ce spectacle est un pur moment de laisser aller célébrant la beauté de l’être humain.

Enfin, le ballet-théâtre Harry, de l’Israélien Barak Marshall, termine la soirée sous le signe de l’humour et de la détente. «Harry demande aux artistes d’exploiter leurs talents de danseurs et de comédiens, certains personnages devant s’exprimer verbalement sur scène», précise Louis Robitaille.

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Explorant le thème des conflits et la capacité de l’homme à les surpasser, cette toute nouvelle création fera voyager le public par le biais de ses mélodies éclectiques mélangeant jazz américain de l’après-guerre, musique israélienne et tsigane.

«L’ensemble du spectacle cherche à ficeler une certaine énergie tout en répondant à un ras-le-bol vis-à-vis de tout le non-sens dont nous sommes aujourd’hui témoins. C’est l’énergie d’un refus global, l’énergie de ceux qui refusent de se laisser abattre, de se laisser détruire», commente Louis Robitaille.

Grâce à la variété importante des trois pièces, Louis Robitaille espère bien toucher un public torontois également diversifié. «Les chorégraphies sont différentes les unes des autres, tout le monde devrait y trouver son compte. Les gens ont un bel arc-en-ciel de propositions».

Billets de 55$ à 95$, en vente directement au Sony Centre, par téléphone au 1-855-872-SONY (7669) ou en ligne sur le site www.sonycentre.ca

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