Depuis un an, on zoome pour de la musique classique, du jazz, du folk, du théâtre et même de la magie. Mais la peinture, qu’en est-il de sa visibilité? Et de ceux qui la font connaître dans la capitale canadienne?
Ça faisait au moins trois ans que Luce Marquis peignait tous les dimanches devant public à la Galerie Alpha à Ottawa, près du Centre Rideau. «Cette visibilité permettait de créer un lien», raconte celle qui enseigne également les arts à l’école secondaire De La Salle.
Moins de ventes
Spécialiste de la peinture encaustique sur bois, une technique fort ancienne, mais qui coûte cher en raison des pigments mélangés à la cire, Luce Marquis vendait en moyenne deux toiles par mois. La pandémie a mis fin à ce revenu d’appoint.
Surtout, étant donné que la Galerie Alpha est fermée, qu’elle ne programme plus d’événements, la peintre doit se résoudre à attendre. Il en va de même de son public qui n’a plus accès à ses œuvres.
Galeries virtuelles
Dans le monde de la peinture, en particulier chez les galeristes, certains ont appris à mieux utiliser le Web afin de compenser les pertes entraînées par la fin des vernissages.