à 23h33 HAE, le 28 août 2012.
OTTAWA – Les amis et les collègues d’une sénatrice libérale atteinte d’alzheimer demandent qu’elle soit traitée avec respect par les critiques alors qu’elle quitte son poste, défendant la décision qu’elle a prise d’assumer ses fonctions au sein de la Chambre haute le plus longtemps possible en dépit de sa maladie.
Joyce Fairbairn ne reviendra pas au Sénat lorsqu’il reprendra du service cet automne. Le personnel de la colline parlementaire s’attendait depuis un moment à son départ, mais ses proches ont eu de la difficulté à déterminer quand et comment la politicienne de 73 ans prendrait sa retraite.
Le sénateur libéral Jim Munson, un ami et collègue de longue date de Mme Fairbairn, a fait valoir qu’il était contraire à l’éthique et à la morale de retirer brutalement quelqu’un de son milieu de travail. Il a ajouté que la sénatrice, comme beaucoup d’autres gens souffrant d’alzheimer, méritait d’être mieux traitée.
Malgré une déclaration d’incapacité émise en février, Joyce Fairbairn a elle-même insisté pour demeurer en poste plutôt que de retourner chez elle à Lethbridge, en Alberta. Le Parlement était sa zone de confort puisqu’elle y a travaillé pendant près de 50 ans, d’abord comme journaliste puis comme adjointe du premier ministre Pierre Elliott Trudeau et leader du gouvernement au Sénat.