Alors que le bœuf déserte progressivement nos assiettes, la demande pour les substituts de viande, elle, ne cesse de croître. L’ère des nouvelles protéines ne fait que commencer.
«Les protéines végétales vont constituer la plus forte demande dans les prochaines décennies», présage Alain Doyen, professeur en sciences des aliments à l’Université Laval.
Encouragée par des habitudes alimentaires changeantes, la recherche avance en effet à grands pas sur les protéines dites non conventionnelles: pois, végétaux, graines de chia, algues, et même insectes.
«On arrive à avoir des produits qui ressemblent à s’y méprendre à de la viande»
La recette repose sur l’extrusion, un procédé de transformation alimentaire déjà utilisé pour de nombreux produits du quotidien, comme les céréales de petit-déjeuner, les confiseries, les gâteaux apéritifs ou les pâtes.