Le troisième roman de Suzanne Myre s’intitule Le sanatorium des écrivains. Étant auteur d’une cinquantaine de livres, j’ai été attiré par un ouvrage coiffé d’un tel titre. J’ai été vite décoiffé.
L’annonce d’un sanatorium pour «auteurs désespérés» en panne d’inspiration retient l’attention de Christian Granger, le narrateur. Il s’inscrit et est conduit les yeux bandés vers un site qui s’avère complètement secret.
Pseudonymes célèbres
Chaque autrice ou auteur inscrit doit adopter un pseudonyme qui est le prénom d’un écrivain connu décédé. Il opte pour Edgar (Allan Poe).
Ses collègues sont Arthur (Rimbaud), Agatha (Christie), Gabrielle (Roy), Daphné (du Maurier), Sylvia (Plath), Tatiana (de Rosnay), J. D. (Salinger), Lou (Andreas-Salomé), Beatrix (Potter) et Katherine (Mansfield).
Edgar apprend que Daphné est un caméléon, une usurpatrice d’identité, une fraudeuse qui enquête sur la disparition du célèbre David Foenkinos. Suzanne Myre crée ici «une pseudo-détective-pas-écrivaine-pour-deux-sous».