Tout le monde connaît La Joconde, ayant vu une de ses reparutions sur Internet, dans une revue, un journal, un livre d’art ou d’histoire, ou de quelque autre façon, ou pour l’avoir vue en réalité au Musée du Louvre à Paris.
Protégée de la proximité des visiteurs par une balustrade, elle est à l’abri dans un édicule vitré qui la protège maintenant d’un vol (en 1911) ou d’une dégradation (1956), des vibrations, des variations d’humidité et des changements de température.
Car La Joconde, ce chef-d’œuvre de Léonard de Vinci, a bien été volée le 22 août 1911. Ce n’est que deux ans plus tard qu’un antiquaire italien reçoit une lettre d’un inconnu qui lui propose de rapporter le tableau, «volé, dit-il, par Napoléon et qui ne devra plus sortir d’Italie». L’antiquaire accepte, prévient la police et le voleur italien est arrêté à son arrivée.
Couleur originale
Mais de quelle Joconde parle-t-on? En cette année du 500e anniversaire de la mort du maître, on peut se poser la question.
En effet, Pascal Cotte, ingénieur et fondateur de Lumière Technology, à l’aide d’une caméra spécifique, a proposé une restitution des couleurs originales du tableau. «Mona Lisa dévernie, telle que sortie de l’atelier de Léonard de Vinci.» (Lumière Technology, dossier de presse)