Pour certains, le temps des Fêtes rime avec alcool, et tous les moyens sont bons pour éviter la gueule de bois. S’abstenir de mélanger les alcools serait-il un de ces moyens?
Il faut tout d’abord rappeler que c’est la quantité totale d’alcool ingurgitée qui est le meilleur prédicateur de l’intensité de la gueule de bois.
L’impression qu’un mélange fait une différence peut toutefois venir de deux choses. D’une part, la consommation d’une variété de boissons alcoolisées amène généralement les fêtards à mal évaluer la quantité totale d’alcool consommée… Et à sous-estimer leur niveau d’intoxication. D’autre part, tous les alcools n’agissent pas avec la même intensité.
Ces substances dans l’alcool appelées congénères
En effet, pour une même quantité d’alcool, certains choix se révèlent meilleurs que d’autres pour diminuer les symptômes désagréables au réveil.
Une étude parue en 2010 avait par exemple comparé les effets du bourbon et de la vodka pour savoir lequel de ces deux alcools forts provoquait la gueule de bois la plus intense. Près de 100 jeunes adultes s’étaient prêtés au jeu. Résultat: ceux qui avaient consommé du bourbon avaient des symptômes plus sévères au réveil que ceux à qui l’on avait servi de la vodka.