Didier Leclair a rédigé huit romans sans jamais faire un plan, presque toujours de façon impulsive. Les réseaux sociaux activent le côté artistique chez lui. Et il aime écrire en écoutant du jazz.
Voilà quelques-unes des anecdotes qu’il a partagées lors de la rencontre Croisée des mots, le 15 novembre, à la Bibliothèque publique de Toronto. L’échange était animé par Cynthia-Laure Etom, chroniqueuse à CHOQ-FM, et organisé en partenariat avec l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français.
Toronto a pris sa place
Né à Montréal de parents rwandais, Didier Kabagema, de son vrai nom, a choisi de signer tous ses romans sous le nom de son épouse Holly Leclair. Comme son père était fonctionnaire international, il a grandi au Congo, au Togo, au Gabon et au Bénin, mais n’a jamais mis les pieds au Rwanda en raison de la guerre.
Son premier roman, Toronto, je t’aime, a remporté le Prix Trillium en 2000. Au départ, Toronto ne devait pas occuper une place de choix dans l’histoire, mais l’imaginaire en a voulu autrement.
Le deuxième roman, Ce pays qui est le mien, a été finaliste du Prix du Gouverneur général (2004). Il vient tout juste d’être traduit et devrait paraître en anglais l’an prochain chez Deux Voiliers Publishing, à Montréal.