Vélo, boulot, dodo serait un mode de vie à adopter pour lutter contre le stress, d’après une récente étude québécoise.
Si les chercheurs n’ont pas vu d’effet remarquable sur l’humeur des travailleurs qui avaient choisi ce mode de transport, les cyclistes ont toutefois témoigné en commençant leur journée de travail d’une diminution de stress.
«On parle de rouler en ville, là où le niveau de stress est plus important, et malgré ça, l’effet positif sur le stress est indéniable», annonce le chercheur de l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia, Stéphane Brutus.
Soupçonnant que les cyclistes étaient moins stressés à leur arrivée au travail que ceux qui effectuaient le trajet domicile-travail en voiture, le chercheur a demandé à son équipe de recherche d’interroger 123 employés se déplaçant à vélo, en voiture ou en transport en commun, sur leur niveau de stress dans les minutes suivant leur arrivée.
Double avantage
Aller au gym avant d’aller au travail pourrait sans doute avoir un effet similaire sur le stress qu’un déplacement à vélo vers le lieu de travail, indique le chercheur. «Mais substituer une heure de transport par une heure d’activité physique modérée combine deux avantages: ça diminue le stress et ça fait gagner du temps», souligne-t-il.