La paralysie de nos gouvernements, face aux barricades dressées depuis plus de deux semaines sur des voies ferrées du pays, serait symptomatique de divisions qu’on ne croyait pas aussi profondes au sein de la société canadienne… et en chacun de nous.
À moins que, conditionnés par les médias sociaux qui nous déconnectent de la réalité, on s’indigne trop facilement à la moindre provocation virtuelle et on perd le sens des proportions.
Crampe au cerveau
La première barricade aurait dû être démantelée par la police dès la première journée, que Justin Trudeau soit à Ottawa ou à Addis-Abeba.
Aucun grief local ou national actuel – certainement pas le gazoduc Coastal en Colombie-Britannique – ne justifie une telle action et ne mérite une telle abdication, qui viendra hanter les Libéraux aux prochaines élections.
Il était prévisible que d’autres illuminés et casseurs profitent de cette crampe au cerveau, chez nos élus, pour bloquer d’autres routes et infrastructures essentielles, rendant chaque jour plus difficile toute intervention pour rétablir la loi et l’ordre.