Les agriculteurs ontariens auraient subi des pertes de revenus allant jusqu’à 15% en raison de la fermeture des bars et restaurants, forcée par la CoViD-19. Le manque de main-d’œuvre a mis en lumière une certaine «fragilité» du système alimentaire ontarien, basé en grande partie sur des travailleurs étrangers.
La crise sanitaire du coronavirus a fragilisé le système alimentaire ontarien.
«Il y a une prise de conscience du système d’approvisionnement et du système de production alimentaire. […] On s’attend à une révision des politiques et des règlements, pour une [plus grande] flexibilité du système agroalimentaire», explique Danik Lafond, directeur général de l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO).
Manque de main-d’œuvre
La crise sanitaire touche tous les secteurs agricoles du Canada, mais certains plus que d’autres.
«Les secteurs qui ont besoin de travailleurs, comme les fruits et les légumes, sont ceux ont été les plus affectés à cause de la fermeture des frontières», indique Rejean Pommainville, représentant de la zone Stormont, Glengarry, Prescott et Russell (dans l’Est ontarien) au conseil d’administration de la Fédération des Agriculteurs de l’Ontario (FAO).