Le Stade olympique symbole de Montréal

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Publié 20/12/2011 par Lia Lévesque (La Presse Canadienne)

à 14h16 HNE, le 19 décembre 2011.

MONTRÉAL – La tour et le Stade olympique sont devenus des symboles représentant le mieux Montréal à l’étranger. Et ce n’est pas une simple impression, c’est une enquête auprès des touristes étrangers qui le confirme.

Mais le hockey, le Canadien et le Centre Bell, considérés dans leur ensemble, sont également mentionnés par les répondants comme attrait ou monument symbolisant le mieux Montréal.

Le hockey et les infrastructures olympiques devancent la feuille d’érable et le sirop d’érable, les paysages, la neige et le froid, les chutes du Niagara et la Basilique Notre-Dame.

Une enquête à cet effet, réalisée par la Chaire de tourisme Transat de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), a été dévoilée lundi par la ministre du Tourisme, Nicole Ménard, et le président-directeur général du Parc olympique, David Heurtel.

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Cette enquête permet «pour la première fois de comprendre ce que nous sommes à l’international, ce que nous représentons à l’international, Montréal et le Québec. On pouvait en parler, mais c’était toujours anecdotique. Là, on a la chaire de tourisme de l’UQAM qui vient ici nous dire ‘nous sommes un icône, sinon un des icônes, sinon l’icône numéro un qui représente Montréal pour les touristes à l’étranger’», a résumé M. Heurtel.

Cette enquête, ainsi qu’un rapport de la firme Secor sur les retombées du Parc olympique, font partie d’un plan d’action sur l’avenir de ces infrastructures, notamment du fameux toit du stade, toujours attendu.

Les répercussions économiques directes et indirectes des dépenses des activités d’exploitation du Parc olympique se chiffrent à 146,3 millions $ par année, sans compter les 30,7 millions $ de revenus fiscaux et parafiscaux qu’il génère, précise l’étude de Secor.

Environ la moitié du budget vient du gouvernement, l’autre moitié provient des ventes de billets, des revenus de location, du centre sportif et des visiteurs, a précisé M. Heurtel.

Le toit du Stade olympique pose toujours problème puisqu’à cause de son manque de polyvalence, «c’est 12 mois de dépenses pour huit mois de revenus», a déploré M. Heurtel.

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Une solution permanente sera éventuellement trouvée pour le toit, mais il faudra encore suivre un long processus: d’abord Infrastructure Québec, puis le Conseil du trésor, puis le conseil des ministres, ensuite «on passerait au dossier d’affaires final qui, on l’espérerait, serait prêt pour fin 2012-2013. Puis après, (ce serait) tout le processus d’appel d’offres, donc on espérerait voir un nouveau toit d’ici le 40e anniversaire des Jeux olympiques en 2016», a résumé M. Heurtel.

L’amélioration de l’acoustique du Stade olympique, dont plusieurs se plaignent lors des spectacles, fait aussi partie des projets d’amélioration qui seront considérés avec le futur toit, a fait savoir M. Heurtel.

L’enquête de la Chaire de tourisme de l’UQAM a été réalisé en octobre dernier auprès d’un «panel Web» de 5555 répondants adultes, dont 2542 aux États-Unis, 1006 en France, 1002 au Royaume-Uni et 1005 en Allemagne.

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