Nouvelle adresse, nouveau décor et nouveau chef, le bistro typiquement parisien a délaissé la rue Queen pour s’installer dans un quartier de plus en plus attrayant.
Frédéric Geisweiller, propriétaire des lieux, a voulu faire dans le neuf pour cette année 2006. Et c’est plutôt réussi. Dans une ambiance feutrée et conviviale, on trouve dès l’entrée un «coin café». Petites tables rondes, grand bar illuminé, on se croirait à s’y méprendre, en plein Paris… Sur une des tables sont étalées les éditions du Herald Tribune et du Monde. «C’est un clin d’œil au film À bout de souffle de Jean-Luc Godard», nous confie M. Geisweiller. Cheminée flamboyante, lumière tamisée et murs tapissés d’anciennes affiches d’art, le décor est planté.
Le restaurant a rouvert ses portes le 18 janvier. Entre deux salutations amicales à une clientèle déjà conquise, M. Geisweiller nous explique les raisons de ce déménagement: «Rue Queen, le loyer devenait ingérable. Il a été multiplié par six depuis notre installation. En plus de ça, le quartier avait tendance à se détériorer faisant désormais place aux grandes enseignes de prêt-à-porter au détriment des librairies ou restaurants qui, autrefois, jalonnaient la rue.» M. Geisweiller voit à l’inverse dans les rues Wellington et King, un «quartier naissant et en devenir».
Outre l’adresse, Le Sélect s’est également gratifié d’un nouveau chef: Jean-Pierre Challet. Issu de l’école hôtelière de Nice, cet illustre représentant du savoir-faire français a collaboré avec de nombreux chefs de renommée internationale tel Joël Robuchon.