Le 13 septembre dernier, la Société d’histoire de Toronto a organisé, à la galerie Pierre-Léon de l’Alliance française de Toronto, une lecture collective d’une partie du texte «150 ans de revendications de bilinguisme judiciaire : de Louis Riel à Michel Bastarache».
Les participants ont alors été sensibilisés au rôle névralgique joué par plusieurs politiciens, dont la première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, qui est depuis cet été la présidente du Conseil de la fédération, lequel regroupe les premiers ministres des dix provinces et des trois territoires du Canada.
Rachel Notley est passée à l’histoire en mai 2015, alors que les Néo-Démocrates ont été élus et ont formé, pour la première fois, le gouvernement en Alberta.
La passion de la première ministre Notley pour la politique lui a été transmise par ses parents. Son père, Grant Notley, a été le chef de la première opposition néo-démocrate en Alberta. Avant même d’avoir 10 ans, la jeune Rachel participait à des manifestations avec sa mère, Sandy. La justice sociale est au cœur des préoccupations des Notley depuis toujours.
Née à Edmonton, Rachel Notley est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques de l’Université de l’Alberta et diplômée de la Faculté de droit Osgoode Hall, de Toronto. Elle a pratiqué le droit du travail et a défendu les droits des accidentés du travail.