«Jean-Baptiste Pouquelin. Non, Jean-Baptiste Poquelin.» Enfin bref, Molière quoi. Vendredi soir, le Théâtre français de Toronto (TFT) a revisité avec brio l’un des classiques du génie de théâtre français.
À peine passé les portes du Théâtre Berkeley, que vous voilà en plein cœur d’un salon parisien digne du 17e.
Enfin, plus ou moins. Car côtoyer les beaux esprits n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Cathos et Magdelon, deux cousines fraîchement débarquées à Paris, pourraient bien vous en témoigner.
Du spectacle avant le spectacle
Mais avant que le spectacle commence, il a déjà commencé. Guy Mignault, metteur en scène, nous offre ici une version musicale, moderne, décalée et hilarante d’un Molière qui n’a pas pris une ride, à l’heure de Facebook et de Twitter.
Et à 20h, en attendant l’histoire, les comédiens nous offrent un spectacle, avant le spectacle. «La pièce est commencée, mais, pas les précieuses. Vous trouvez ça ridicule?», lance Sébastien Bertrand, qui enfile à merveille son rôle de Mascarille.