Ce dimanche 15 octobre, dans la salle du The Crest Theatre Green Room se tenait le lancement du nouveau roman de l’écrivaine franco-ontarienne d’origine allemande Marguerite Andersen, Doucement le bonheur. Il ne s’agit pas d’une histoire d’amour mais d’un questionnement savamment posé sur la recherche du bonheur à travers le destin d’un homme et d’une femme.
Marguerite Andersen est née en 1926 en Allemagne. «J’ai vécu la guerre, j’ai connu les bombes», nous raconte-t-elle. Elle trouve parfois la vie difficile même si, comme elle le dit elle-même, celle-ci regorge de richesses et de bonheurs qu’il faut savoir cultiver et apprendre à apprécier.
C’est alors qu’est née ce qui la guide depuis plusieurs romans, la question du bonheur. Au fil de ses écrits, l’auteure a approché cette problématique universelle, abordée autant dans les traités philosophiques que dans la religion ou dans la littérature. Dans son 16e roman, elle traite du bonheur en posant la question de savoir «comment pouvons-nous nous en sortir et avoir une vie décente?».
Les faits sont réels, basés sur une histoire légale de l’Ontario français qui s’est déroulée en 1929.
Un jeune homme de 27 ans et député à Ottawa reçoit une jeune fille de sa circonscription à peine âgée de 17 ans. Celle-ci se présente à lui pour obtenir une aide dans sa recherche d’emploi. Puis, la jeune fille l’accuse de l’avoir violée. Après plusieurs procès, le député est condamné à la prison et incarcéré au pénitencier de Kingston.