Le Québec reste engagé envers la francophonie canadienne

– La ministre québécoise Sonia LeBel

Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes
La ministre Sonia LeBel avec le premier ministre du Québec, François Legault.
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Publié 12/12/2020 par Catherine Tadros

Oui, le quotidien a bien changé dans les derniers mois; pandémie oblige. Mais une chose demeure: l’engagement du gouvernement du Québec envers la francophonie canadienne.

Dans son article du 26 novembre dernier dans l-express.ca, intitulé Loi sur les langues officielles VS Loi 101, la chroniqueuse Annik Chalifour mentionne le Bureau du Québec à Toronto comme un exemple d’organisme qui favorise les partenariats interprovinciaux entre francophones d’un bout à l’autre du Canada, et je suis bien d’accord avec elle.

Oui, le Bureau est engagé plus que jamais à bâtir des ponts, à tisser des liens et à favoriser les échanges entre les Québécoises et Québécois et les francophones des autres provinces et des territoires au Canada.

Au cocktail de lancement des Prix RelèveON 2019: Anne Vinet (AirStart), Pierre Ouellette (Radio-Canada), Alexandre Blanchard (Club canadien), Dominic Mailloux (Club canadien), Maria Caballero (Desjardins), Luc Morin (Société économique de l’Ontario), Catherine Tadros (Bureau du Québec à Toronto). Photo: Philippe Davisseau

Rencontres entre futurs partenaires

Le mois dernier, la ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, annonçait l’attribution de près de 235 000 $ à 17 projets soumis, cet été (en pleine pandémie!), pour le Programme d’appui à la francophonie canadienne du gouvernement du Québec.

Ces projets représentent des collaborations qui contribueront à forger et à solidifier la solidarité entre les communautés francophones. Ils prendront la forme de rencontres structurantes, entre futurs partenaires, dans une panoplie de secteurs et d’activités innovantes qui participent au rayonnement du français au Canada.

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La francophonie canadienne peut aussi servir de levier et contribuer à donner un souffle nouveau à l’économie post-pandémie.

La francophonie économique

Dans son billet, Mme Chalifour mentionne, avec raison, que la «francisation implique l’élargissement de nos liens d’affaires avec la francophonie mondiale».

Alors qu’il est question de relance économique, partout à travers le monde, j’ajouterais qu’il est aussi primordial d’intégrer la francophonie économique canadienne dans notre approche.

Lors d’une conférence virtuelle, à l’occasion du Toronto Global Forum, en octobre dernier, la ministre Sonia LeBel expliquait notre rôle à ce sujet: «le Québec travaille à créer des occasions de réseautage et de rencontres pour ses entrepreneuses et entrepreneurs avec ceux de la francophonie canadienne».

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Nouveaux attachés économiques

En effet, le renforcement de la francophonie économique est au coeur du mandat des bureaux du Québec au Canada.

En plus de l’équipe de Toronto, deux nouveaux attachés économiques se joindront au bureau satellite de Vancouver, et l’ouverture d’un bureau satellite, à Calgary, est prévue. Ces effectifs s’ajouteront aux équipes du Bureau du Québec à Ottawa, du Bureau du Québec dans les provinces atlantiques et du bureau satellite d’Halifax.

Par son réseau, à travers le Canada, le gouvernement du Québec continue à contribuer au renforcement les liens qui unissent le pays.

La relation entre le Québec et le reste de la francophonie canadienne est, de manière générale, au coeur d’une réflexion de fond, entamée depuis plusieurs années.

La ministre québécoise Sonia LeBel avec le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, Jean Johnson.

Consultation pancanadienne

Le Québec lancera d’ailleurs, dès l’hiver, un processus de consultation pancanadienne, qui aura comme point culminant le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, organisé en collaboration avec la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada.

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Ces échanges jetteront les bases de la nouvelle politique en matière de francophonie canadienne du gouvernement du Québec.

Malgré cette période d’incertitude, le Bureau du Québec à Toronto travaille activement à resserrer les liens entre les communautés francophones canadiennes et à établir un réseau économique francophone résilient afin de s’inscrire dans la relance post-pandémie.

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