J’ai visité plusieurs coins de l’Amérique du Nord et de l’Amérique centrale, mais l’Amérique du Sud m’était inconnue jusqu’à mon récent voyage au Pérou, que j’ai effectué sous l’égide de Traditours. Avec seize Québécois j’ai exploré pendant deux semaines l’Amazonie, les Andes et les trésors incas, dont le célèbre Machu Picchu.
Le nom Pérou dérive de Birú, dénomination d’un cacique ou chef de royaume. Les premiers documents historiques présentent diverses graphies: Virú, Perú ou Pirú. Le plus ancien document juridique attestant la dénomination Pérou remonte à 1529.
Et d’où vient l’expression «ce n’est pas le Pérou»? Jadis, le Pérou offrait des réserves immenses d’or, d’argent et de cuivre. Les colons espagnols pillèrent ces réserves jusqu’à ne plus laisser que quelques paillettes d’or dans les ruisseaux.
Aujourd’hui, on emploie cette expression pour désigner qu’un gain n’est pas énorme, en référence à cette époque où le pays était un véritable eldorado.
Il y a trois langues officielles: l’espagnol (80%), le quechua (17%) et l’aymara (3%). L’anglais est souvent appris comme langue seconde à l’école secondaire. Notre guide national, Richar Zuniga, et presque tous les guides locaux s’exprimaient très bien en français; ils avaient tous suivi des cours à l’Alliance française.