Guillaume Musso: 46 ans, 18 romans en 20 ans, plus de 35 millions d’exemplaires vendus de par le monde, traduction en 44 langues. Dans son tout dernier ouvrage, La vie est un roman, fiction et réalité s’entrecroisent, s’embrouillent le plus souvent. Ce roman atypique devient une occasion de réfléchir sur le métier d’écrivain.
Musso adore les histoires complexes et compliquées, les rebondissements inattendus et les revirements de situation.
L’intrigue met en scène une romancière américaine dont la fillette de trois ans disparaît et un romancier français qui s’avère être le double de Musso. Divisé en trois actes et deux coups de théâtre, ce roman raconte une histoire qui semble parfois (souvent?) abracadabrante.
Je n’en dis pas plus au sujet de l’intrigue pour ne pas dévoiler le punch. Sachez tout simplement que vous vous demanderez souvent qui est vraiment l’écrivain et qui sont les personnages?
La force de la fiction
La richesse du roman réside, à mon avis, dans la réflexion et l’éloquence de Musso. De prime abord, il affirme que le romancier sait mieux que quiconque comment capter chez les gens quelque chose qu’ils ignorent d’eux-mêmes.