Le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles, Randy Boissonnault, a quitté le Conseil des ministres le 20 novembre, attaqué sur divers points par le NPD et les Conservateurs.
«Le premier ministre et le député Randy Boissonnault ont convenu que M. Boissonnault se retirerait du Conseil des ministres à compter de maintenant. M. Boissonnault se concentrera à faire la lumière sur les allégations à son encontre», a déclaré le premier ministre Justin Trudeau, par écrit.
Le message du bureau du premier ministre est court et concis. Après trois jours d’attaques et de demandes de démissions provenant du Nouveau Parti démocratique (NPD) et du Parti conservateurs, le député d’Edmonton–Centre a dû démissionner de son rôle de ministre.
La veille, le 19 novembre, une motion a été votée en Chambre pour contraindre Randy Boissonnault à témoigner sur les accusations portées contre lui au Comité permanent des Affaires autochtones et du Nord.
C’est l’ancienne ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, actuellement ministre des Anciens Combattants et ministre associée de la Défense nationale, qui va reprendre temporairement les portefeuilles de son collègue, qui redevient simple député.