Le Messie de Händel: pousser l’aventure jusqu’au bout

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Publié 09/12/2008 par Khadija Chatar

La danse des flocons de neige qui coiffent les toits des maisons depuis ces derniers jours rappelle que la période des fêtes de fin d’année est déjà là. À la longue liste où figurent guirlandes, sapin, bûches de noël…s’ajoute, un concert: Le Messie de Händel. Dans l’atmosphère magique des fêtes, Le Messie sera joué, le 12 décembre, dans la chapelle du collège Knox de l’Université de Toronto, située 56 rue George.

Le Messie de Händel dirigé par le chef d’orchestre Ashiq Aziz est un oratorio qui se veut épuré et sobre. M. Aziz, qui est aussi le directeur artistique, a mis tout en œuvre pour offrir au public la version «originale» de cet opéra qui fut, pour ce dernier, remanié à plusieurs reprises par le compositeur lui-même.

Ainsi, le chœur, plus réduit que le traditionnel, est composé de huit vocalistes dont le ténor montréalais Thomas Macleay, la soprano Charlotte Corwin, l’alto Susanne Hawkins et la basse Giles Tomkins.

«L’orchestre est composé d’une douzaine de musiciens. Dans d’autres interprétations du Messie, l’orchestre compte au moins 80 musiciens. Une différence qui nous permet d’offrir aux amoureux de la musique baroque un spectacle avec plus de finesse et de souplesse», explique le ténor, M. Macleay.

Quelques changements surprendront assurément l’oreille attentive du public. «Pour donner un exemple, nous chanterons en alto, How beautiful are the feet; qui fut modifié ensuite comme un air pour soprano», continue M. Macleay.

Le Messie présenté par Classical Music Consort serait un spectacle «minimaliste», bien que M. Macleay préfère utiliser ce qualificatif avec plus de précautions.

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«On pourrait le confondre au mouvement minimaliste qui n’est pas la même chose. Ici, c’est surtout une utilisation plus pesée des moyens qu’autre chose», explique-t-il.

Händel a composé cette œuvre monumentale en uniquement trois semaines, durant l’été 1741. Jusqu’à la mort de Händel, Le Messie fut joué principalement à la période pascale, avant de l’être durant celle de l’Avent, après le décès du compositeur.

Aurions-nous la surprise de voir bientôt certains fervents de Händel pousser jusqu’au bout l’aventure, en nous présentant, non seulement l’œuvre dans son habillement original, mais aussi à la saison initialement choisie par le compositeur allemand?

Prix du billet, 15 – 30 $.
www.classicalmusicconsort.org

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