Au Théâtre français de Toronto, il y a deux auteurs fétiches, Michel Tremblay et Molière. Cette année, c’est ce dernier qui est mis à l’honneur pour finir la 47e saison avec la mise en scène du Malade imaginaire, après Les Précieuses ridicules l’année dernière.
340 années nous séparent de l’écriture de la pièce et pourtant, rien ne semble avoir vraiment changé. Les marchands de rêves étaient tout aussi présents qu’ils le sont maintenant.
«C’est incroyable comme ses propos sont encore actuels, les êtres n’ont pas beaucoup évolué côté sentiments», expose Guy Mignault, metteur en scène et directeur artistique du TfT.
«Molière a toujours dénoncé les travers de ses contemporains, on a le devoir de faire pareil pour s’améliorer tout en riant», dit-il. «Cette pièce est la dernière du dramaturge et elle est très bonne.»
Un mariage arrangé, des amours contrariés, une belle-mère cupide et un bourgeois abusé par des imposteurs, voilà tous les ingrédients de Molière pour réussir sa comédie.