L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) est occupée à aider ses membres à passer au travers de la crise sanitaire et de ses conséquences économiques. Mais elle continue «d’assurer une vigie et une communication avec les gouvernements et ses partenaires sur les services en français».
C’est ce qu’expliquent à L’Express le président Carol Jolin, le directeur général Peter Hominuk et l’analyste politique Bryan Michaud dans un récent échange de questions-réponses par courriel.
Des organismes en difficulté
L’AFO a mené un sondage entre le 19 et le 27 mars pour identifier les besoins des organisations franco-ontariennes. Ce n’est pas une surprise d’y apprendre que la majorité de celles-ci rapportent l’annulation d’activités importantes, des difficultés financières et des mises à pied.
Le Conseil de la coopération de l’Ontario et la Fondation franco-ontarienne ont lancé un fonds pour venir en aide à ces intervenants «de deuxième ligne».
Des recommandations ont été formulées aux gouvernements du Canada et de l’Ontario par les dirigeants de l’AFO, qui disent notamment être «en communication quotidienne avec le gouvernement de l’Ontario sur l’offre de services en français».