Appliqué de manière provisoire depuis septembre, l’heure d’un premier bilan prudent est venue pour le libre-échange Canada-Europe, dans une perspective française.
Pour le prestigieux panel réuni dans les locaux des conseillers en numérique Capgemini, c’est aussi l’heure d’examiner les premières critiques à l’AECG (Accord économique et commercial global ou CETA en anglais)
La toute neuve Chambre de Commerce France-Canada avait donné rendez-vous mercredi dernier à des personnalités du monde des affaires et de la politique pour partager leur expérience des six premiers mois tests de l’AECG. Mais ce fut surtout une occasion de renouveler un soutien sans faille au libre-échange.
L’ancien ministre fédéral Peter Pettigrew a partagé sa ferveur libérale devant une assemblée presque entièrement masculine: «c’est plus que du commerce, faire marcher le CETA, c’est faire une déclaration politique», déclare-t-il.
Encore des progrès à faire
La chute des droits de douane doit aussi s’accompagner d’autres améliorations. Wendy Wagner, de Gowling WLG, rappelle que la libre-circulation des marchandises va nécessiter, à terme, la mobilité de l’économie des services, et finalement des gens eux-mêmes.