Le 11 novembre est une occasion de rendre hommage aux anciens combattants, mais aussi de promouvoir une société pacifique afin d’éviter les conflits armés. Dans un contexte de tensions mondiales, trois experts partagent leur définition de la paix dans leur domaine respectif.
Négocier pour assurer la paix
Mona Paré, professeure titulaire à la Faculté de droit, section de droit civil, à l’Université d’Ottawa et experte en droit international, juge que «le droit international a un rôle beaucoup plus important aujourd’hui qu’il l’avait au début du XXe siècle et avant, parce qu’il s’est énormément développé».
Depuis la signature de la Charte des Nations unies en 1945, le droit international interdit l’usage de la force lors de conflits entre différentes entités en relations internationales.
«L’emploi de la force inclut l’agression armée, c’est à ça qu’on penserait en premier. Mais il y a aussi d’autres manières comme les menaces d’emploi de la force, des représailles […], l’occupation militaire d’un territoire qui n’est pas le nôtre, la violation de frontières ou de lignes de démarcation internationale», informe-t-elle.
La Charte des Nations unies préconise plutôt la conclusion pacifique d’accords entre des États membres opposés par un conflit.